A la recherche d'une bonne baston.

De retour en ville, Sheppard avait déjà accomplit son premier méfait. Il voulait qu'on sache qu'il était de retour, il était mal aimé, certes mais il faudrait composer avec lui, jusqu'à ce qu'on l'expulse à nouveau.

William poussa la double porte du saloon, il était près de 17h, le saloon était donc à moitié vide. Mais l'odeur de whisky et de tabac froid flottait déjà dans l'air, certains poivrots étaient déjà remplis d'alcool. A une des tables, Sheppard aperçu sa prochaine cible. Un homme jouant avec un colt et se vantant d'être le meilleur tireur du coin.

Sheppard tira la chaise en face de cet homme.
-Alors comme ça tu penses vraiment être le meilleur tireur du coin? un petit coup de pied sous la table en guise de provocation.

Le client du bar regarda Sheppard avec un air étonné, en effet, il n'avait rien demandé, consommait sa bière tranquillement et voilà qu'un étranger venait lui chercher des noix...

[hrp : je me permet de foutre la merde afin de bien asseoir ma réputation de pourris. Si je dépasse les bornes faites le moi savoir.]

Spoiler:

Le soulard regarda Sheppard avec un air dédaigneux, ses yeux étant embrumés par l'alcool.

"Écoute moi bien jeannot... jino... JEUNOT! Qu'est qu'ce tu viens m'faire chier? Moi j'suis là, tranquille, entrain de siroter ma..."
Il marqua une pause, son nez se pinça et ses lèvres s'avancèrent, le poivrot était visiblement entrain de lutter pour compter les verres vides sur la table.
"...22ème bières d'après manger. Et toi tu viens m'chercher des noises?"

Le soulard se redressa, s'appuyant sur la table qui vacilla dangereusement sous son poids. Trois des chopes de la table tombèrent afin d'épouser le sol sous forme de petits morceaux de verres. Le client secoua son revolver devant les yeux de William et lui parla tellement près que Sheppard pouvait sentir la bière comme s'il était dans une brasserie.

"Z'à c'est un Deringer... euh non... Un colt! Une seule de ses balles me suffit à abattre un bison. Et t'sais qu'est qu'ci zy font aux bisons qu'j'bute les vautours?! Hein tu sais pas?"

Le soulard parlait de plus en plus fort, ses jambes vacillaient et son chapeau percuttait de temps en temps le front de William.

"Y le bouffe au bison que j'dézingue. Alors si tu veux pas queeeeeuh j'toffr' le même sort. Casse toi... lopette."

Et comme pour affirmer son envie d'en découdre, le poivrot appuya le canon de son arme sur le ventre de Sheppard.

William La Balance Sheppard écoutait patiemment le soulard. Mais lorsque celui-ci colla son colt sur son nombril Sheppard ne pu s'empêcher de provoquer à nouveau.

-Ca tombe bien, je ne suis pas un bison. Alors maintenant, si tu as un petit problème à mon égard on peu sortir et régler sa dans un duel.

William sortit ses deux Volcanics de leurs fourreaux, les faisant tournoyer autour de ses index. Les doigts de Sheppard se crispèrent sur les crosses, tenant fermement ses armes, La Balance plaqua les deux canons de chaque côtés de la tête de l'alcoolique.

-Quelque chose à ajouter? demanda Sheppard en affichant un sourire carnassier sur son visage.

Spoiler:

La barman avait tout vu, tout entendu. Une bagarre avait déjà éclaté dans le saloon, sans gravité, juste Taylor qui s'était fait péter le nez... Mais le retour de Sheppard La Balance rimait avec duels sanglants. Et effectivement, à peine était il rentré dans le saloon qu'il cherchait à en découdre. Mais trop c'était trop, Joe attrapa sa fidèle Winchester qu'il épaula sereinement avant de lancer à l'égard de Sheppard.

"Hey, blanc bec. Si tu consommes pas tu dégages, si tu fous la merde tu meurs. Pigé?"

Joe avait un oeil fermé, l'autre était parfaitement alignée dans le viseur, qui était lui même aligné sur la nuque de Sheppard.

"J'ai pas envie d'en venir là Sheppard. Même si je ne t'aimes pas, je ne veux pas finir à l'ombre à cause de toi, alors sors sans faire d'histoire!"

"Hey, blanc bec. Si tu consommes pas tu dégages, si tu fous la merde tu meurs. Pigé? J'ai pas envie d'en venir là Sheppard. Même si je ne t'aimes pas, je ne veux pas finir à l'ombre à cause de toi, alors sors sans faire d'histoire!"

Sheppard desserra calmement ses crosses, ses deringers restants simplement suspendus à ses index tendus. Lentement il se tourna vers Joe et posa ses armes sur une table non loin de là. Entre temps, les effets de l'alcool décuplés par le stress avait eu raison du soulard qui venait de s'écrouler derrière Sheppard. Sheppard pris alors la parole :

-Excuse moi, Ô tavernier. Je ne voulais pas causer du tort à ton établissement. La Balance avait dit ça ur un ton amer, il n'aimait pas la défaite mais il n'était pas assez fou pour risquer sa vie de la sorte. Très lentement ses mains s'approchèrent de ses armes, qu'il rangea dans ses holsters avant de commander une bière. Il s'assit alors à une table près de la sortie, excellent endroit pour regarder les aller et venu de tout le monde. Laissant face à lui une chaise vide et invitant qui voudrai s'y asseoir. Sheppard n'était pas foncièrement mauvais, non, on pourrait juste dire qu'il aime prendre des risques pour rien...

La journée avait bien avancée et nous étions déjà quasiment en début de soirée...

Dylan rentrait avec une certaine décéption de chez Mr.Thing.Il décida ainsi d'aller au saloon,la journée étant bien avancée,il ne comptait pas bouger du batiment.Il avait donc du temps à tuer et mieux valait le passer en bonne compagnie.Il comptait ainsi se trouver une belle prostituée et passer une nuit de folie avec elle,en dépensant sans compter.Mais ce qu'il vit le refroidit tout de suite lorsqu'il passa les portes battantes et fissurées du saloon,qui n'empéchaient en rien la chaleur suffocante du dehors de rentrer dedans.L'interieur était encore pire,rempli de fumée de cigarette le tout accompagné d'un délicate odeur de vomi,d'alcool,de sang et de femme.Lorsqu'il rentra,il croisa un groupe de personne parmis lequel il reconnut une femme assez androgine habillée tout en noir.Un chasseuse de prime,et pas n'importe laquelle.
Bordel...Raven...elle ne me connait pas mais moi j'ai entendu parler d'elle...c'est mauvais pour moi les chasseurs de prime aussi confirmé qu'elle.
.Le groupe sortait au moment ou le trappeur rentrait;ainsi il n'eut pas le temps d'éxaminer les autres personnes,bien qu'il pensait qu'ils étaient du "bon" coté de la loi.Bien qu'il n'ait jamais vu Raven,il connaissait sa déscription physique,et puis des femmes habillées en homme et de noir,ça ne court pas le far-west.Malgré cette découverte,il garda un visage impassible et froid puis regarda le reste de la salle et vit un homme assis sur un siège,de toute évidence un pistolero doué puisqu'il avait un sacré arsenal au niveau de la ceinture.A coté de lui était étendu un poivrot complètement ivre mort qui laissait échapper d'entre ses lèvre un répugnant mélange de bave et de sucs gastriques.Le barman avait quant à lui l'air sympathique,quoique légèrement tendu.Comme dans beaucoup de saloon,il y avait un piano mal accordé au bois rongé par les termites,sur lequel jouait un vieux musicien en fin de vie.Sa voix rocailleuse laissait échapper des sortes de "na,na,na,na,na,na,naaa,na,na,na,naaaa,hey juuuude" qui sonnaient merveilleusement bien.Les paroles n'étant pas d'une grande difficulté,un tablée de quatre personne accompagnait le vieux en coeur tout en avalant de grosses gorgées de bière.Après avoir réfléchit quelques secondes,Dylan alla s'assoir en face du type en question bien armé qui avait laissé une chaise de libre,et bien qu'il détesta faire ça,il commença à faire la conversation.

-Salut,je m'appelle Dylan,et toi?

-Salut, je m'appelle Dylan, et toi?

Alors comme ça, il y avait encore dans cette foutue ville des gens qui ne connaissait pas la réputation de William et cela avait la forte tendance de lui déplaire.

D'un geste impérieux, William fit claquer l'air entre ses doigts. Une façon de faire comprendre au tavernier de mettre une nouvelle chope sur le plateau de la belle Rosie.

Sheppard s'étira le dos avant de s'accouder sur la table, rapprochant son visage de celui de Dylan et il lui dit :

-Sheppard, William Sheppard. Les gens disent de moi que je suis un pourri, une ordure, un fouille merde et bien d'autres encore, moi je dirais plutôt que je fais régner la loi et le respect... à ma façon. Saches, que si tu bois la bière que je t'offre, que tu es saoul et que tu fais des dégâts en ville, je t'abattrais froidement et sans remords...

Sheppard avait dit ça d'un trait, entre temps, la sublime Rosie avait amené la bière pour Dylan et Sheppard avait donné 1$ à la serveuse pour les deux bières qu'il devait.

-Que me veux tu Dylan?

Depuis qu'il était rentré dans le bar, un peu de temps s'était écoulait et le soleil commençait à se cacher à l'horizon. Sheppard pouvait voir que la ville commençait à être plongé dans l'obscurité par dessus l'épaule de Dylan.

Avant même que Dylan n'est pu répondre, de nombreux cris s'élevèrent de dehors, puis des coups de feu retentirent. Apparemment la ville était attaquée cette nuit, par qui, par quoi, vous n'en savez rien. Les cris se font de plus en plus violent, la rage laissant place à la douleur. Quelques plombs perdus rentrent dans le saloon, l'un d'entre eux percutent une bouteille d'alcool derrière Joe, qui se planque immédiatement sous son bar!

"Les bêtes!! Elles sont là!!! Tout le monde dehors de chez moi et vite!!" hurla le tavernier.

Le mouvement de foule balaya la salle, William et Dylan compris. Ils se retrouvèrent dehors ou ils purent voir trois corps inertes baigner dans leurs propres sang.

La foule se dispersa rapidement, il ne restait plus que deux habitants blessés avec William et Dylan.

"C'est une bêta, j'en suis sur!! Nos balles ne l'ont même pas touchés!! Faites attention, elle est sur le toit."

Lorsqu'ils levèrent la tête, les deux compères purent voir deux yeux brillant appartenant à une forme noire sur le toit. Cela ne ressemblait à rien d'autres qu'un gros loup...

Alors qu'il allait enfin faire connaissance avec un étrange personnage,Dylan fut interrompu par un abruti qui criait comme une pute du Mississipi.Il se moqua intèrieurement de ce gars puis se rendit compte que tout le monde commençait à paniquer.
C'est quoi leur problème à ces gars?
Il sortit de la salle avec la foule et Sheppard tout en regardant ces foies-jaunes avec mépris.Sa condéscendance faillit disparaître lorsqu'il vit trois cadavres atrocement mutilés,portant sur leur corps d'atroces traces de morsures et de griffures.Il s'approcha d'un des cadavres et éxamina un des plaies.Elle était énorme et profonde.Les dents de la bête devaient être affutées comme des rasoirs car même les os portaient des marques atrocements nettes.Il se mordit légèrement les lèvres puis se retourna vers la foule.

-ça ressemble a une machoire de grizzli par la taille de la morsure,mais ça n'a pas de sens:Qu'est-ce qu'un Grizzli foutrait en plein désert?

"C'est une bêta, j'en suis sur!! Nos balles ne l'ont même pas touchés!! Faites attention, elle est sur le toit."S'écria un villageois.

Dylan souleva la tête et apperçut deux yeux brillants qui le fixait.
Hum...un gros Puma peut être...
Il souleva rapidement son shotgun et tira ses deux cartouches vers la tête de la bestiole,qui n'était qu'a trois ou quatre mètres du trappeur.A cette distance,même un cachalot succombrait.

Il eut tout de mème de l'inquiétude lorsqu'il pressa la détente.Et si tout ça était vrai?Et si cette créature était si balèze que ça?

Tant que t'as le bon le calibre...

La déflagration fut féroce et le recul causa une légère douleur dans l'épaule fatiguée de Dylan

(hrp:Je fais comme je peux pour poster et je n'ai pas le temps de soigner mes posts alors désolé pour les fautes et pour la fréquence de mes posts)

Spoiler:

Les habitants se séparaient à la vue de l'abomination sur le toit. Cependant, parmi les villageois se trouvait un habitant, ou plutôt un étranger qui avait le courage de tenir tête à la bête. Dylan avait sorti son fusil de gros calibre. La mire de son fusil parfaitement aligné sur la tête de l'ombre il tira un coup, puis un autre... La crosse de son fusil s'enfonça dans son épaule, faisant naître une douleur oubliée. Sur le toit, les plombs percutèrent ce qui semblait être la tête de la bête, celle-ci oscilla puis recula... Pendant un instant les habitants pensèrent que l'ombre allait fuir et quitter la ville. Mais la bête avait juste reculée pour mieux sauter. D'un bond elle descendit du toit, atterrissant entre Dylan et William. L'impact avait soulevait un lourd nuage de poussière qui resta anormalement longtemps dans les airs. Le nuage de sable semblait planer autour de la bête. Dans un grognement elle parcouru les deux mètres la séparant de Sheppard et lui bondit dessus, le projetant au sol. Bloqué sous la créature Sheppard ne pouvait que se débattre, seul Dylan à qui il avait gracieusement offert une bière pouvait le sortir de ce mauvais pas.

La bête esquissa un mouvement de recul après avoir encaissée les plombs brulant sortis du colt de Dylan. Allait-elle fuir? Allait-elle contre-attaquer??

La réaction ne fut pas longue. A peine Dylan avait-il sortit son couteau fétiche que la masse noirâtre qui lui servait d'adversaire se jeter sur lui. La créature sauta haut, en direction de Dylan, sa masse recouvrant totalement la Lune dans le ciel. Alors qu'elle allait retomber lourdement sur Dylan comme elle l'avait fait sur Sheppard un éclat bleuté traversa le champ de vision du baroudeur.

Un bruit cristallin résonna dans l'atmosphère au moment de l'impact, immédiatement suivit par un râle de souffrance à vous glacer sur place. Pour la première fois depuis le début de l'affrontement, la créature semblait blessée. Elle tomba lourdement sur le sol, soulevant un immense nuage de poussière. A ses pieds, Dylan pouvait observer une substance noire et visqueuse qui s'étirait jusqu'à ce qui semblait être la tête de la bête...

L'ombre se releva, titubante, puis la matière au pied de Dylan sembla réaspirée par la créature. Ses yeux devinrent alors plus brillant, d'un vert extrêmement tenace! Cette fois-ci pas de doute, la bête avait bien poussé un hurlement de loup. EN effet, l'ombre était devenue plus net, ses contours s'étaient affinés et de sa gueule grande ouverte vers le ciel s'échappait un hurlement de loup.

Un nouvel éclat bleuté fendit l'air, traversant la bête de part en part. Qu'est ce que cela pouvait bien être? Un éclair? Une arme de jet? Tout ce que Dylan pu voir était un silhouette noire sur le toit du saloon, humaine cette fois-ci, se découpant devant la Lune puis disparaître.

L'ombre disparut alors dans une explosion de couleurs aveuglantes. Du vert, du rouge, du bleu, on aurait cru un véritable feu d'artifice. Mais il était désormais temps de s'occuper des blessés. De plus, de ci de là on entendait d'autres bruits de combats dans la ville.

Ce fut de loin le combat le plus éprouvant que Dylan ait connu.Pas physiquement bien sur car il n'avait duré que quelques minutes,mais mentalement.Quel effet ça vous ferait vous de tirer et tirer sur une énorme bestiole à mi-chemin entre le tigre et l'ours sans que cela ne l'atteigne?Mème son shotgun avait été inéfficace,pourtant il était persuadé de l'avoir touché.
Il commençait désormais à douter.Il se demandait s'il ne révait pas,si'il n'était pas mort,si le colt épais et lourd qu'il tenait dans sa main était réel.
Il se toucha le corps pour voir s'il n'était pas bléssé.Heureusement que non,et Sheppard n'avait rien non plus,il n'était qu'un peu sonné.
Dylan avait la nausée et les repères entre la réalité et le fantastique,la "connerie" comme il l'appelait lui même commençaient à disparaître.
Reprends-toi abruti!T'as connu pire!Mieux aussi,c'est vrai mais t'as survécu à tellement de trucs que tu peux pas crever comme ça!
Il alla ramasser son shotgun qu'il avait jeté,il essuya le canon poussièreux puis d'un mouvement sec sépara le canon de la crosse.La fumée sortit du canon qui dégageait une odeur de souffre.Il fit basculer le fusil en arrière et les douilles brulantes tombèrent à terre.Il sortit deux nouvelles cartouches qu'il plaça avec dextérité dans le canon qu'il referma d'un bruit métallique qui rompit le silence de l'assemblée.Il passa son fusil en bandoulière,rangea son couteau et remit trois balles dans le barillet de son colt puis se tourna vers les civils quelques peu affolés.

-On va se réfugier dans le saloon.

Sa voix rauque ne trahissait en aucun cas sa panique.Il monta les trois marches qui le séparait de la porte du saloon,désormais barricadées d'épaisses planches de bois.Il tapa de dessus de sa crosse.

-Hé machin!On a des blessés et des macchabés ici alors t'as intérêt à nous laisser rentrer ou je jure que demain matin tu vas regretter ma survie...